Les musées nous offrent très peu d’archets originaux dont on puisse dire avec certitude qu’ils étaient destinés à la viole. On n’y voit d’ailleurs guère d’archets antérieurs au XVIIIe siècle, rarement donc des vestiges issus l’âge d’or de la viole.
Les informations nous viennent essentiellement de l’iconographie, très abondante dès la naissance de la viole qui a joui d’un statut privilégié dans les sociétés où elle s’est développée. Elle a tout de suite bénéficié de l’engouement d’amateurs fortunés et influents, ce qui a permis un développement riche et varié de la facture des instruments et des archets. Elle a été aussi beaucoup représentée par les peintres, soit dans des concerts d’anges, soit dans des portraits de familles aristocratiques. Ces informations sont recoupées par les nombreux traités et méthodes d’apprentissage qui ont accompagné sa pratique.
Durée : 1h00